Les 39 marins engagés dans cette première étape auront eu tous les types de temps : pétole, baston, et y compris tous les intermédiaires ! Coté mer ça a aussi été varié, mer d’huile, houle, mer hachée, les estomacs ont été mis à rude épreuve.
Pour Benoit cette première étape aura été chargée. Il a connu quelques problèmes d’électronique, souffert d’une insolation, réussi à réparer en partie pour pouvoir se consacrer à nouveau pleinement à la course. Au niveau choix tactiques il avait choisi une option au nord, et a décidé de la quitter assez tôt mardi après-midi pour rejoindre les « sudistes ». C’était le bon choix car ceux qui ont persisté dans cette option nord ont perdu de nombreuses places.
En mer les marins n’ont le droit à aucun moyen de communication, en particulier leurs téléphones portables restent à terre et ils ne peuvent joindre météorologue ou routeur. En revanche pour leur sécurité, et pour permettre de faire des interviews en direct depuis leurs bateaux, tous embarquent un téléphone satellite (dont le numéro est gardé secret). Hier soir à 18h Benoit a été choisi par l’organisation de la course pour une interview en direct.
Écoutez le donner ses impressions après 48h de course !
Mercredi, 3ème jour en mer, les choses se sont accélérées, les figaros ont fait des belles pointes de vitesses sous spi. Le passage du cap Finistère a permis de réaligner la flotte, et les dernières options à choisir concernent la position par rapport à l’entrée dans la baie, assez au large pour conserver le vent de mer, ou plus prêt des côtes pour jouer avec les effets de vent sur les reliefs. A 30 miles de l’arrivée Benoit a choisi de longer la cote. Reste maintenant à espérer que le vent se maintienne pour permettre aux bateaux de rejoindre Sanxenxo, sinon c’est une nouvelle nuit en mer, et dans la pétole qui attend les coureurs.
Un moment suspendu, durant la première journée en mer (lundi 1er juin)