Bilan de la Sardinha Cup 2019, première course de la saison, et première course tout court pour les Figaro 3 ! Benoît raconte :
La course se courait en double. J’étais secondé pour les deux premières étapes par Clément Bouyssou navigateur, qui avait préparé le bateau après livraison. Ce qui faisait donc une bonne transition entre la phase de chantier et celle de navigations.
Puis pour la 3e étape, par Adrien Hardy, expert de la Solitaire du Figaro, plusieurs fois vainqueur d’étape et 2e au général en 2017.
Ils ont tous les deux beaucoup apporté, et l’ensemble de la course s’est déroulé dans une super ambiance, à terre comme sur l’eau !
Si le résultat est mitigé sur le papier (22e / 34), les objectifs que nous nous étions fixés sont pleinement remplis : progresser dans la connaissance du bateau et se confronter pour la première fois aux autres Figaro 3.
Cette course faisait aussi partie des qualifications pour la Solitaire du Figaro, étape validée !
En résumé, une première étape de petit temps sous forme de sprint (24heures) autour de l’ile d’Yeu au cours de laquelle nous découvrons certaines de nos voiles pour la première fois. Nous ne sommes donc pas toujours très rapides au cours de l’étape, mais savons maintenant quels sont les pièges avec ces voiles !
Une deuxième étape en forme de baptême du feu : du vent soutenu et des nuits glaciales et humides sur le parcours entre l’estuaire de la Gironde et les iles de Glenans. Nous nous sommes bien battus, malgré quelques soucis techniques et en particulier la rupture du système qui permet de maintenir nos foils sortis. C’est donc amputés d’un de ces fameux foils que nous avons franchi la ligne d’arrivée. Cela générait des turbulences dans les safrans et rendait le bateau difficilement contrôlable, un peu sport pour une fin de course !
Le programme a ensuite été perturbé par les problèmes de fiabilité de certaines pièces des mâts de l’ensemble des bateaux. Organisation et skippers ont ensemble décidé de démater tous les bateaux, pour changer ces pièces ! Un peu rageant de bricoler plutôt que naviguer, mais il faut en passer par là !
Sur le troisième étape, un mauvais choix stratégique dès la première heure de course nous a mis en difficulté, et il était ensuite quasiment impossible de revenir. Nous sommes arrivés un peu frustrés de n’avoir pas pu batailler avec la tête de flotte, mais l’étape aura été riche d’enseignements !
Merci à Clément, Adrien, Polo notre préparateur technique, et tous nos soutiens !