🎥 Découvrez le film de la première étape !!
Petit flash back !
Dimanche 6 septembre, 11H : coup de canon ! Les 35 concurrents de la seconde étape de la Solitaire du Figaro s’élancent tribord amure, direction la bouée de dégagement.
Tous ? Non ! C’est pas qu’un irréductible gaulois veuille à tout prix résister, mais…
C’est là que l’étape bascule !
Quand on grille la ligne il faut revenir contourner la bouée ou le bateau comité, et repasser la ligne. Et c’est ce qui est arrivé à #GénérationSenioriales. Pour couper la ligne quelques secondes trop tôt, il va être obligé de partir bâbord amure, pour échapper au dévent des 34 bateaux à son vent.
Être plus offensif sur la ligne de départ fait partie de mes axes de travail pour cette saison. Bon là je suis allé un peu loin… faut que je trouve comment régler le curseur !
Du coup ça sera la droite du plan d’eau, moins avantageux. Et déjà quelques miles de perdus.
Ensuite dans la première traversée de la Manche, en direction du sud de l’Angleterre, il fallait recadrer à droite. Mais mal positionné, Benoît n’arrive pas à valoriser cette option.
Au petit matin, après une nuit en mer, la flotte contourne le phare d’Eddystone. Benoit accuse déjà 4 miles de retard sur les premiers. Manque de pot, une baisse de vent était prévue, et la pétole vient scinder la flotte en deux. Ceux de devant s’extirpent de cette bulle sans trop ralentir, tandis que la fin du peloton fait une pause de 2h. largement le temps d’admirer la côte anglaise… mais très rageant de perdre 15 miles en quelques heures.
À partir de là les 20 miles séparant le groupe de tête et la fin de peloton restera constante. Même en attaquant à fond sous spi, il ne sera pas possible de recoller.
C’est frustrant évidement ! Que toute une étape se joue sur quelques secondes au départ qui engendrent des retards toujours plus grands. Mais en même temps c’est positif d’être plus offensif sur la ligne de départ. Tout comme il était positif de suivre se propres options lors de la première étape. Il faut persévérer… la Solitaire du Figaro voit s’affronter les meilleurs coureurs au large, et chaque navigation est une bataille.
Une autre façon de revivre cette étape… embarquer sur tous les bateaux à la fois !!
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