Grosse déception à bord de #générationsenioriales
Comme un parfum de chantier dans l’air…
Aux alentours de 17h, alors qu’il était à 6 miles de la marque « Farallones Sud », Benoît a déchiré son génois.Le génois c’est la seule voile à bord qui permette de remonter vers le vent. Manque de pot le vent venait pile de Farallones… et obligeait à faire du près serré.
Sans cette voile d’avant on ne peut que faire des « bords carrés », c’est à dire aller travers au vent.Benoît a dû se débrouiller avec les moyens du bords et a probablement mis son tourmentin.
Dans le jargon, cette minuscule voile de tempête orange est appelé un « string » en raison de sa très faible surface !
Autant dire qu’il n’était plus du tout a égalité avec ses compagnons de course. Et qu’il a mis 2 heures à parcourir ces 6 petits miles de rien du tout. Son moral a du en prendre un sacré coup…
Depuis qu’il a passé la seconde marque de « Ouest Farallones » il a envoyé son spi et son absence de génois est un peu moins pénalisante. La grande question est de savoir quelle voile sera necessaire après l’empannage prévu dans la matinée de mercredi ? Et peut-il rejoindre Saint-Nazaire sans son génois ? Pour l’instant il n’a pas parlé d’abandon à la direction de course…
Une chose est sûre, vu les vagues de 3m50 annoncées ces prochaines 24h, il ne risque pas de se lancer dans un atelier « couture »
Les génois de Benoit n’aiment décidément pas le Golfe de Gascogne ! En 2021, il a du abandonner la première étape de La Solitaire du Figaro suite à un point de drisse arraché alors qu’il naviguait un peu au nord de sa position actuelle… Une malédiction espagnole ??
Allez Benoît, à fond la caisse… sous spi… à défaut de pouvoir remonter au vent.
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