Une fin au goût amer – Benoît MARIETTE

Amer… et salé vu les litres d’eau qu’ils ont embarqué pendant 24h !!

On sent une grande déception dans les mots de Benoît à son arrivée sur le ponton cette nuit.

Étape compliquée… J’ai explosé mon génois avant Los Farallones donc sans génois c’était moins drôle. C’était plus long d’aller au près jusqu’à Los Farallones et ensuite je pensais que ça n’allait pas trop m’handicaper pour le portant et finalement ça m’a quand même bien mis dedans. Il y avait beaucoup de changement de voile et envoyer des spis dans du vent, sans génois, c’est compliqué. Sur le coup, ce qui m’inquiétait, c’était le temps au près pour rejoindre le Cap Finisterre. Je me disais que j’allais être vraiment très lent et perdre beaucoup de place. Une fois arrivé aux îles, au portant, je pensais que ça irait et en fait ça a continué d’être difficile…
C’est rare que j’en ai marre sur l’eau mais là j’en avais vraiment marre. J’étais content de mes deux premières étapes de La Solitaire du Figaro. Notamment de la deuxième. J’ai entamé la dernière étape à 40 minutes du podium puis je finis loin derrière. Là maintenant j’ai envie de manger et surtout de me changer, je suis trempé !
à 2h du matin sur les pontons…

Benoît termine à la 23ème place de cette 3ème étape, mais surtout avec 5h55 de retard sur la tête de flotte ce qui plombe complètement son classement général.

Il est 16ème / 34 au classement général. Un résultat en dessous de ses espérances et en dessous de ce qu’il avait montré sur les 2 premières étapes. Une voile déchirée qui coûte bien cher…

Mais boucler La Solitaire du Figaro reste toujours un succès. Sur 34 partants cette année, il y a tout de même 4 abandons définitifs, ce qui rappelle à quel point cette course est exigeante.

Maintenant place au repos… mais pas pour longtemps car Benoît reprend bientôt son travail pour Sailing Team DMG MORI ! Hier soir si on lui avait demandé s’il avait kiffé ses vacances, pas sûr qu’il ait été très enthousiaste !